En prison pour avoir débridé un vélo électrique
Les vélos à assistance font de plus en plus d'adeptes. Pour être considérés comme des vélos, ils doivent répondre à un cahier des charges strictes. Celui-ci stipule par exemple qu'un VAE doit voir l'assistance au pédalage se couper dès que le vélo atteint une vitesse supérieure à 25 Km/h. On notera également que la puissance nominale du moteur électrique ne doit pas dépasser 250 Watts.
Un autre point important est que l’assistance électrique ne peut se déclencher que si le cycliste pédale et, elle doit obligatoirement se couper lorsque le pilote arrêt de pédaler.
Un vélo à assistance électrique qui ne serait pas conforme à ses trois points, n'est donc plus en conformité avec la réglementation auquel il doit se conformer.
Pourtant, il n'est pas rare de voir des engins circuler alors qu'ils ne sont pas conformes à la réglementation. De plus certains vélos électriques font l'objet de modifications de façon à augmenter leurs capacités. De fait, ces vélos modifiés ne sont plus conformes à leur homologation.
Devant ces faits de plus en plus nombreux, le législateur à décidé de réagir de façon forte. Ainsi depuis cette année, et suite à la modification du code de la route, un professionnel qui modifie un vélo à assistance électrique afin que celui-ci dépasse la limitation fixée à 25 Km/h encourt une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et une amende d'un montant de 30 000 €.
Les fabricants de kits de débridage quant à eux, encourent même une peine de deux ans d'emprisonnement.